Les îlots de chaleur urbains seraient à risque de nuire à la santé et à l’environnement.
Effets sur l’environnement
Dégradation de la qualité de l’atmosphère extérieure
Les îlots de chaleur urbains entrent dans le cycle de génération du smog. Les molécules d’ozone troposphérique qui les composent apparaissent suite à la réaction causée entre les oxydes d’azote, les composés organiques volatiles comme l’acétylène ou le benzène, la température chaude et les rayons du soleil. Les périodes de smog sont de plus en plus fréquentes dans les cités importantes à travers le monde, incluant Montréal et Québec.
Dégradation de la qualité de l’atmosphère intérieur
Les températures élevées ont aussi un impact sur la qualité de l’atmosphère intérieur. Celle-ci est propice à la prolifération des acariens, de la moisissure et des bactéries. Certains produits toxiques comme les colles employées dans la confection de meubles et des matériaux de construction sont dégagées par temps chauds.
Augmentation de la consommation énergétique
L’énergie supplémentaire utilisée pour la climatisation intérieure et la réfrigération font grimper la consommation énergétique. Les émissions en GES découlant de la production d’énergie par les barrages hydroélectrique, qui sont la principale source d’énergie au Québec, sont moindres que celles produites par l’emploi de matières fossiles, comme c’est le cas dans d’autres pays.
Il est cependant erroné de penser que l’utilisation de l’hydroélectricité ne présente aucune conséquence sur l’environnement et la biodiversité. L’inondation de grandes surfaces boisées visant à l’installation de barrages, cause des émanations de méthane et de GES en plus de nuire à une végétation qui absorbe le carbone.
Augmentation des besoins en eau potable
L’augmentation du nombre d’îlots de chaleur et leur étendue cause une augmentation des besoins en eau potable et continuera d’en causer dans les années à venir. L’eau est entre autre utilisée pour les piscines, entretenir la pelouse et les jardins ou simplement pour se désaltérer. Laver sa voiture ou son parking, c’est donc un « Non ! » catégorique.
L’eau est une ressource de grande valeur et ne devrait pas être gaspillée ainsi.
Effets sur la santé
Pendant les épisodes de chaleur intense, les îlots de chaleur urbains sont propices aux problèmes de stress thermique. Cette pathologie peut causer des inconforts, de la faiblesse, des pertes ou troubles de conscience, des crampes, des syncopes, des coups de chaleur ou même empirer les maladies chroniques telles que le diabète, les problèmes respiratoires, les maladies cardiaques, vasculaires cérébrales, rénales et neurologiques. En cas extrême, cela peut se révéler mortel.
Quiconque souffrant de troubles chroniques ou mentaux, vivant dans un milieu isolé de la société, gens de l’âge d’or, bébé et enfants de bas âge, travailleurs extérieurs, gens à faible revenu et sportifs de plein air d’élite sont plus à risque.
L’ampleur du problème a poussé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à conseiller aux entités et organisme de santé de plusieurs nations, incluant le Canada et le Québec, de préparer des plans et stratégies pour pallier aux méfaits des îlots de chaleur urbains.