Selon le principe de causalité, pour chaque cause, il y a une conséquence, un D’après les lois de cause à effet, chaque action entraîne une conséquence ou un impact. C’est aussi le cas pour le réchauffement climatique. En tenant compte du principe de causalité, plusieurs acteurs de la scène des sciences croient que l’ensemble des activités humaines entraîne son lot d’impacts sur l’environnement, ainsi que des changements, à divers degrés d’importances, sur les spécificités climatiques.
Pour être clair, ce n’est pas une affirmation que les actions humaines sont la cause du réchauffement climatique. Toutefois, il est également faux, voire même dangereux, de penser – comme le font quelques » climato-sceptiques » – que les activités humaines sont absolument sans conséquences.
Il est déraisonnable de croire que l’humanité peut, sur une base quotidienne, émettre des millions de tonnes de CO2, de méthane et autres substances toxiques et de gaz à effet de serre sans que cela ait un impact sur le climat.
Durant de nombreuses années, on a cru que la Terre pouvait pourvoir aux nécessités des humains, et ce de manière illimitée, en plus de penser que la planète pouvait se régénérer. Avant d’arriver à la moitié du 18e siècle, presque toutes les mœurs, les us et coutumes ou encore les matériaux utilisés, les procédés de fabrication et les modes de transport n’ont eu qu’un effet modéré ou presque nul dans l’engrenage climatique.
L’histoire climatique est en train d’être marquée de manière décisive par la révolution industrielle. On ne le constate pas toujours au quotidien, mais au fil des avancées scientifiques, techniques et technologiques, notre monde est en pleine métamorphose.
Toutefois, ce désir constant pour plus de rapidité, d’aller toujours plus loin, d’augmentation sans fin consomme chaque fois davantage de ressources et d’énergies. Le chauffage et les fours industriels ont cessé d’être alimentés par le bois, qui a été remplacé par le charbon pour près de 150 ans.
Même si le charbon est encore très présent sur de nombreux territoires, le pétrole prend sa place, et c’est vers lui que s’oriente le système économique depuis presque cent ans. Les transports, la chimie, les infrastructures et les produits de consommations et articles manufacturés en sont tous composés.
Sauf que l’emploi de ces matières fossiles n’est pas dépourvu d’impacts sur l’environnement. Les quantités colossales de gaz à effet de serre rejetées annuellement dans l’air remplissent lentement mais sûrement l’habitat humain d’éléments nocifs.
Même si les scientifiques et plusieurs écologistes ont lancé des appels à la prudence au cours des dernières 30, 40, 50 années, l’industrie poursuit son ascension à toute allure pour alimenter les besoins en consommation de la population mondiale, toujours croissante.
Nous sommes tous en partie responsables de l’état présent des choses, malgré le fait que les pays industrialisés soient plus particulièrement en cause.